B. Vildé est réellement à la tête de l’ensemble du réseau mais plus particulièrement de son propre secteur. Le secteur en tant que tel est sans conteste le plus important du réseau du Musée de l’Homme en terme de taille. Il comporte une grande diversité de groupes. Ces derniers s’occupent principalement du renseignement, récolté avec grands risques et transmis aux Alliés ; ainsi que de deux filières d’évasion : une par la Bretagne et une par l’Espagne. Elles s’appuient sur un vaste réseau de connaissances qui participaient chacune au bon fonctionnement du réseau.
Groupe des avocats socialistes ou « groupes des
avocats du Musée de l’homme » (Liora Israël) ou encore « Groupe du palais »
Ce groupe réunit des membres aux quatre coins de la France, bien que principalement ancré à Paris ce qui lui permet de disposer d’une grande capacité de coordination et de mettre sur pieds des opérations ambitieuses d’évasion de prisonniers. Il est issu de milieux intellectuels mais de professions très différentes (avec toutefois une dominance d’avocats) réunis autour d’un même sentiment patriotique.
Caractéristiques du groupe
Formé de deux groupes unifiés par le réseau de l’homme : celui d’André Weil-Curteil et, plus développé car constitué depuis août 1940, celui de Jubineau. Le groupe a plusieurs caractéristiques propres. D’abord, la sociabilité antérieure à la guerre joue un rôle important, notamment l’appartenance au parti social-démocrate ou du moins la proximité idéologique des membres. De même, le lieu de rencontre commun et insoupçonnable pour des avocats puisqu’il s’agit du palais de justice de Paris est un réel atout permettant des échanges fréquents et sécurisés entre les membres. Le groupe se sert aussi de l’ « usage du droit comme arme rhétorique contre le nouveau pouvoir […] » et sait comment « la connaissance de l’institution répressive [peut] être utile à l’avocat lorsqu’il s’y [trouve] pris, non plus comme auxiliaire de justice, mais comme suspect, inculpé, condamné » écrit la sociologue Liora Israël dans Les milieux judiciaires dans la Résistance et à la Libération.
Actions du groupe
Les membres du groupe ont constitué des leaders des manifestations du 11/11/1940 puisque ce sont eux qui ont déposé la première gerbe de fleurs devant la statue de Georges Clemenceau, symbole de la Résistance à l’Allemagne lors de la Première Guerre mondiale. Ils se chargeaient aussi d’une partie de la distribution de tracts et du journal Résistance, notamment dans le milieu judiciaire parisien.
Mais l’essentiel de l’activité du groupe des avocats est la mise en place de filières d’évasion. Ainsi, André Weil-Curteil est le premier membre du groupe à entrer en contact avec Boris Vildé, par l’entremise de Paul Rivet, en septembre 1940. Vildé se contente lors de leur première rencontre de donner un paquet de tracts à distribuer à A.Weil-Curteil Mais les liens entre les deux hommes s’intensifient puisque tous deux ont un objectif commun : trouver des filières de passage vers la France libre. Ainsi, A.Weil-Curteil tente de trouver des pêcheurs acceptant de rallier l’Angleterre depuis les côtes françaises avec les contacts que Vildé a établi en Bretagne peu avant leur rencontre. Les recherches sont difficiles et n’aboutissent que sur une piste. Le prix de la collaboration du pêcheur est élevé : « 40 000 francs par tête » et l’organisation complexe. Ainsi, on peut lire le passage suivant dans le rapport d’activité d’Auguste Dizerbo à l’intention de Boris Vildé et attesté ultérieurement par Germaine Tillion :
Cette source primaire montre bien les risques encourus par ceux qui, d’une manière ou d’une autre sont liés à la Résistance. Ainsi, A. Dizerbo a-t-il été emprisonné quelques temps, de même que ses camarades ayant pris part à l’évasion. Les autorités allemandes veillent à ce que la Résistance ne s’étende pas et compliquent ses actions.
Le cas de Léon-Maurice Nordmann
Nordmann était un fervent patriote. A son procès en mai 1944, il déclare :
« Vous me demandez si j'ai commis les actes de détention et de distribution de tracts anti-allemands ? Je réponds, oui ! Vous me demandez si je regrette ? Je réponds, non ! Vous me demandez si j'ignorais la gravité de mon geste ? Je réponds encore : non ! Je suis Français, je suis patriote. J'ai considéré que la France avait perdu une bataille et non une guerre ; que c'était le devoir de ses enfants, de continuer la lutte par les moyens restant à leur disposition. C'est ce que j'ai fait délibérément. »
Ces paroles sont rapportées par Michel Le Troquer dans un journal résistant, Fraternité. Si l’on peut douter de l’exactitude des propos, le fond de la tirade patriotique est très vraisemblable. Il souligne la force du patriotisme qui, si elle était particulièrement forte dans le groupe des avocats, peut être étendue à une large partie de l’engagement dans la Résistance. Si l’on en croit les dires de l’avocat, on constate aussi que les Résistants d’alors, du moins ceux ayant une bonne connaissance du système judiciaire, étaient pleinement conscients des risques qu’ils prenaient. Leur persévérance illustre donc une volonté forte de refuser, de résister.
Groupe de Bretagne
En septembre, Boris Vildé voyage en Bretagne et établit des contacts avec les premiers réfractaires du cru tels que le pharmacien Auguste Dizerbo, l’archiviste Henri Waquet (tous deux de Quimper), le docteur Louis Jacquin de Crozon ou encore de Mme Edwina Halsey de Kerdrel. Ce dernier contact est particulièrement intéressant puisque la comtesse possédait des liens très forts avec l’Angleterre. Ainsi, son mariage avec Michael de Kedrel avait eu lieu en Ecosse et ce dernier avait une double nationalité franco-britannique qui lui permet, déterminé à résister coûte que coûte au nazisme qu’il était selon les témoignages du livre d’or du site ‘Les Français libres’, de combattre à la fois dans l’armée française et dans la Royal Air Force. Aussi, le château familial de Kerambleis près de Quimper servira à abriter des résistants partant vers l’Angleterre. De manière plus globale, le groupe est un maillon d’importance dans la filière d’évasion du réseau passant par le Bretagne, il prend en charge les individus arrivant souvent de Paris. Mais il a aussi une action dans le renseignement.
Le groupe de Sylvette Leleu
ou « groupe du Nord »
A la mort de son mari engagé dans l’aviation en 1939, Sylvette Leleu décide de monter un réseau de résistance. Par des contacts clandestins, elle rejoint le groupe du musée de l’Homme. En effet, Boris Vildé, soucieux d’élargir ses contacts tant au niveau géographique que social, avait saisi l’opportunité de se rapprocher de ce groupe provincial et, à partir d’octobre 1940, il est le relai réseau de l’Homme dans le béthunois. Le groupe de S. Leleu est composé de personnalités diverses parmi lesquelles on trouve Jules Andrieux, directeur d’école, ancien combattant de la Première Guerre mondiale, sœur Marie-Laurence infirmière d’hôpital, M. Tardivaux, et René Sénéchal. C’est au travers de ce dernier jeune homme que les réseaux de Sylvette Leleu et du Musée de l’Homme sont en relation.
L’activité essentielle et très risquée, est de constituer une filière d’évasion (qui fonctionne à plein régime dès août 1940), sur la région de Béthune, pour de nombreux soldats britanniques et de jeunes français échappés du camp de prisonniers qui se trouve dans cette localité, en direction de l’Angleterre ou de la Zone dite " libre " en France. Sylvette Leleu a établi une technique remarquable pour l’évasion des résistants : elle entre dans les camps de prisonniers sous prétexte d’apporter de la nourriture aux détenus et leur glisse les adresses de familles prêtes à les accueillir s’ils s’échappaient. Cela leur permet de vivifier leur volonté de s’échapper et de les rassurer suant à leur fuite éventuelle. S. Leleu leur met éventuellement à disposition voiture et essence (elle dirige le garage automobile de son mari. Le groupe fait aussi circuler des exemplaires du journal du Musée de l’Homme.
Le réseau de Sylvette Leleu fournit régulièrement des informations et s’occupe de militaires et de prisonniers désireux de s’échapper de la zone occupée. Dans les témoignages de Claude Aveline, recueillis par Odette Merlat et Marie Granet et sa correspondance avec Henri Michel, la figure principale du groupe des Écrivains affirme que ce sont 59 prisonniers qu’Yvette Leleu et ses compères réussissent à faire évader. Si ce nombre peut sembler relativement faible par rapport à la masse de prisonniers, il faut bien prendre en compte les risques importants qui sont associés aux évasions et la logistique importante nécessitée pour rejoindre l’Angleterre.
Suite à l’infiltration d’un agent double, le réseau est démantelé à partir de janvier 1941, René Sénéchal est arrêté mi-mars 1941, puis en avril Sylvette Leleu et en juin Jules Andrieu. Ces arrestations fragilisent grandement le groupe et compliquent ses activités.
Le groupe des écrivains
le Groupe des écrivains (ou "Les Amis d'Alain Fournier") est un groupe majeur dans le Réseau de l'Homme puisqu'il comporte notamment le comité d'édition du journal Résistance.
Formation d’un groupe d’intellectuels engagés :
C’est dès juillet 1940 qu’un groupe d’écrivains amis se rencontrent. Ils partagent la volonté d’agir face aux évènement récents (le 10 juillet, l’Assemblée a mis en œuvre une procédure réservée aux heures sombres de la République en votant les pleins pouvoirs à Philippe Pétain). Dans le témoignage ci-dessous, Agnès Humbert nous informe sur la première réunion tenue par ce qui s’apprête à devenir le ‘Groupe des écrivains’.
La liste des noms dressée est explicite quant au groupe social des individus : ce sont des intellectuels. Ainsi, on compte des écrivains, à l’image de Colette ou C. Aveline, une égyptologue (C. Desroches) ou encore des éditeurs (les frères Emile-Paul). Viendront s’y joindre des membres du Réseau du Musée de l’Homme, aristocrates comme la comtesse de la Bourdonnaye qui « fait aujourd’hui l’ornement des femmes françaises » selon les mots d’A. Humbert, ou des intellectuels tels que les avocat A.Weil-Cureil et Nordmann. Si la majorité est issue de la gauche politique (plusieurs, comme A. Humbert sont communistes, avaient eu une carrière politique lors du Front populaire tel que Michel Abraham, directeur du cabinet de Jean Zay (ministre de l’Education nationale social-démocrate), ou avaient participé à des journaux de gauche comme Pierre Brossolette qui avait été éditorialiste du Populaire), ce n’est pas le cas de tous puisque le groupe compte aussi des membres parmi le centre et la droite comme Jean Paulhan ou Jacques Dubû-Bridel (ancien chef du cabinet d’André Tardieu, situé au centre-droit). Ces experts en littérature, esthétique et muséographie se nomment eux-même « Les amis d’Alain Fournier » (en référence au grand écrivain et chroniqueur littéraire de la Belle-époque mort pour la France lors de la Première Guerre mondiale), ce qui leur permet de se réunir au grand jour tous les mardis et jamais à plus de 10 chez Émile-Paul Frères, rue de l’Abbaye, sous prétexte de tourner un film inspiré du Grand Meaulnes. Ils y rédigent leurs premiers tracts signés « les Français libres de France ». Le groupe grossit petit-à-petit. Les témoignages de Claude Aveline, recueillis par Odette Merlat et Marie Granet, et la correspondance de C. Aveline avec Henri Michel ainsi que celui d’Agnès Humbert, dont des extraits sont présentés ci-dessous, nous renseignent sur la manière dont étaient fabriqués les numéros de la revue.
Dans un premier temps, les numéros sont donc tapés un par un, ce qui nécessite du temps et qui implique une réelle prise de risque. En effet, les autorités allemandes et une certaine partie de la population sont à l’affût de ce qui peut laisser entrevoir des actes de résistance et une activité dactylographique trop intense peut être suspecte. Aussi, le groupe a-t-il mis en place un stratagème pouvant éventuellement servir d’alibi en cas de problème : on fait semblant d’écrire un pièce de théâtre, une cheminée allumée à proximité pour faire disparaître rapidement les papiers déjà imprimés, cheminée sur laquelle trône, non sans ironie, la photographie du maréchal Pétain. Toutefois, l’utilisation de la ronéo du musée de l’Homme permet d’imprimer Résistance en plus grand nombre et plus discrètement, de même que l’aide de Daniel Héricault (voir plus tard)
Les liens avec le Réseau du Musée de l’Homme
Les liens avec le Réseau du Musée de l’Homme s’établissent par la rencontre, organisée par une connaissance commune, de Boris Vildé et de Claude Aveline. Le témoignage de ce dernier raconte comment cet évènement s’est déroulé.
Le comportement de C. Aveline illustre l’importance que revêtent pour lui le groupe et sa cohésion, aspects qui reviennent à plusieurs reprises dans les témoignages. La solidarité était donc importante dans la clandestinité.
Les activités du groupe des écrivains :
Le témoignage d’Agnès Humbert qui suit nous informe sur les différentes activités du groupe des écrivains, chargé de la communication au sein du Réseau du Musée de l’Homme.
Il s’agit d’abord, et c’est là le gros du travail du groupe, de rédiger, d’imprimer et de diffuser le journal Résistance. Le comité de rédaction du bulletin est formé par Jean Cassou, Claude Aveline et Marcel Abraham qui, avec Agnès Humbert, forment le cœur du groupe, bien que tous les membres y aient un rôle et que tous soient écoutés. Il s’agit aussi de rédiger et diffuser des tracts. S’il est difficile de retrouver des exemplaires des tracts du Réseau du Musée de l’Homme, ils avaient sans doute les mêmes objectifs et un contenu similaire à ceux d’autres groupes de résistants : mots d’ordre comme pour la manifestation du 11/11/1940, retranscription de discours comme le fameux appel du 18 juin, transmission d’informations sur la conscription obligatoire des Alsaciens par exemple, ou encore critique du régime de Vichy.
Des intellectuels pragmatiques et l’enjeu psychologique de l’engagement :
Bien que le groupe soit composé d’intellectuels, il vise avant tout l’action concrète et Jean Cassou se méfie du règne des idées, à l’image de Boris Vildé. Cassou « exerce une influence rationalisante sur ses amis du Trocadéro » écrit Anne Hogenhuis. Il est considéré comme le leader du groupe des écrivains et a une importance d’autant plus grande que, étant membre d’un autre réseau de résistance, il dispose d’une expérience et de contacts qu’il fait bénéficier au groupe entier.
Le groupe a aussi conscience des limites de ses actions. Ainsi, Agnès Humbert écrit dans son journal : « Je ne me fais pas beaucoup d’illusions sur l’efficacité de notre action » et de rajouter « mais nous aurons déjà atteint un résultat si nous parvenons à conserver notre équilibre mental ». C’est donc un aspect plus personnel de l’engagement de ces intellectuels, atterrés par la défaite et le tournant collaborationniste d’une partie de la population, qui motive l’engagement d’Agnès Humbert, mais aussi, si l’on en croit son journal, celui de Jean Cassou.
Le secret dans le groupe
L’organisation du groupe et l’articulation entre lui et le Réseau du Musée de l’homme fait la part belle au secret. Ainsi, un article de Claude Aveline sur "L'affaire du Musée de l'Homme" paru fin 1945 ainsi que son témoignage et celui d’Agnès Humbert (tous trois dans l'ordre ci-dessous) nous informent sur les liens qu’entretenaient les différents membres du réseau et l’importance fondamentale du secret dans leurs relations.
Ainsi, Claude Aveline, « fondateur du groupe des écrivains et principal rédacteur de Résistance » selon la liste des membres du réseau du musée de l’Homme ne connaissait que le nom de Vildé et Lewitsky. Encore plus surprenant, selon l’auteur de l’article, Paul Rivet, pourtant membre important du réseau, n’avait pas connaissance de l’implication d’Anatole Lewitsky dans le réseau -alors même qu’il en était un pilier- jusqu’en février 1945 (date de parution de l’article, probablement) . On voit ainsi une nouvelle fois que le secret était utilisé pour se prémunir de la répression de la Résistance par les forces nazies, du risque fort de trahison mais aussi de celui des aveux de camarades torturés, etc.
La méfiance dont il est question chez A. Humbert et qui peut être étendue à l’ensemble des membres est à l’origine du refus par C. Aveline de rencontrer Gaveau, plus proche de Vildé, qui se révélera être un agent double ayant infiltré le réseau au profit de la Gestapo. Le secret maintenu entre le groupe des écrivains et le reste du Réseau du Musée de l’Homme se révèle une précaution opportune. En fait, Anne Hogenhuis affirme que le secret séparait complètement le groupe des écrivains avec le reste du Réseau du Musée de l’Homme, faisant fonctionner les deux entités de manière quasi complètement distincte. En effet, quand la collaboration s’est esquissée, Claude Aveline et Agnès Humbert étaient les seuls à avoir des contacts avec Boris Vildé mais n’avaient aucune information sur son réseau. Un exemple frappant concerne l’édition du journal Résistance dont une des quatre pages était réservée à ceux qui fournissaient le papier, dont tous les membres du réseau ignorait l’identité et qu’A. Humbert surnomme « les Messieurs ». Elle est bien étonnée lorsqu’elle découvre que le coursier venu chercher les articles n’est autre que Lewitsky, qu’elle connaît depuis longtemps. Mais le secret reste de mise pour les autres membres du groupe. C’est ce que confirme l’article de Claude Aveline précédemment cité par les phrases qui suivent :
Groupe de l’ambassade américaine
C’est à l’ambassade américaine que le Réseau du Musée de l’Homme faisait parvenir les renseignements militaires obtenus par l’intermédiaire de José Meyer, bibliothécaire de l’ambassade avec qui Yvonne Oddon est rentré en contact. Puis se joignent à lui quelques fonctionnaires de l’ambassade. C’est aussi une précieuse source d’information pour le Réseau du Musée de l’Homme puisque l’ambassade communique des journaux américains ainsi que les discours de Roosevelt et de Churchill comme le rapportent les notes rédigées à partir de l’article de Claude Aveline sur « l’Affaire du musée de l’Homme (24/02/1945) et qui soulignent le rôle de M. Abraham.
Ce sont autant d’éléments qui permettent notamment aux rédacteurs de Résistance de disposer d’informations sures dans un contexte de maîtrise complète des médias.
Sources
Histoires extraordinaires de la Résistance française, de Dominique LORMIER
Les milieux judiciaires dans la Résistance et à la Libération, de Liora Israël(Histoire de la
Résistance en France (1): La première année : juin 1940-juin 1941 De Marcel Delgiame-Fouché, Henri Noguères, Jean-Louis Vigier
La manifestation à l'Étoile du 11 novembre 1940 Histoire et mémoires, de Alain Montchalbon
Témoignage sur la famille de Kedrel sur le site ‘Les Français libres’: http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=115268)
Témoignages de Claude Aveline, recueillis par Odette Merlat et Marie Granet, et la correspondance de C.Aveline avec Henri Michel (https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_053870&udId=cu00dipuiq6-1773wxr1cg3oc&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true )
Comment sont-ils devenus résistants ? Une nouvelle histoire de la Résistance (1940-1945) de Robert Gildea https://books.google.ru/books?id=UXw4DwAAQBAJ&pg=PT75&lpg=PT75&dq=jean+cassou+r%C3%A9sistance+groupe+des+%C3%A9crivains+mus%C3%A9e+de+l%27Homme&source=bl&ots=I2Pf60hj19&sig=ACfU3U3ea-fcty6_dFZO6bEzMzg9NdXSfw&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwjJ3-DtmaLpAhU-A2MBHTUbA98Q6AEwBXoECAoQAQ#v=onepage&q=jean%20cassou%20r%C3%A9sistance%20groupe%20des%20%C3%A9crivains%20mus%C3%A9e%20de%20l'Homme&f=false)
Article de Claude Aveline sur "L'affaire du Musée de l'Homme" parut fin 1945
Témoignage d’A.Humbert recueilli par Odette Merlat en décembre 1945 (https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_053870&udId=cu00dipvoe6-1edhr42d8qijn&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true)
Des savants dans la Résistance: Boris Vildé et le réseau du Musée de l'Homme
Livre d'Anne Hogenhuis
Agnès Humbert, Notre guerre: souvenirs de résistance
Soldiers of the Night: The Story of the French Resistance De David Schoenbrun, https://books.google.ru/booksid=kUKoDwAAQBAJ&pg=PT132&lpg=PT132&dq=Soldiers+daniel+héricault&source=bl&ots=gvT_UtIAmt&sig=ACfU3U1nCAdQoarSpxAXm7R6M5xEhhrCZQ&hl=fr&sa=X&ved=2ahUKEwiSrK3RqaLpAhUtA2MBHeCGAQEQ6AEwAHoECAwQAQ#v=onepage&q=Soldiers daniel héricault&f=false
Femmes de la Résistance 1940-1945 Jean-Paul Lefebvre-Filleau, Odile de Vasselot.
Carnet d’activité d’Yves Cresson : https://www.siv.archives-nationales.culture.gouv.fr/siv/rechercheconsultation/consultation/ir/consultationIR.action?irId=FRAN_IR_053870&udId=cu00dipvlb2-xmhcir59zwj&details=true&gotoArchivesNums=false&auSeinIR=true
Notes des dossiers de la légion d’honneur sur D.Héricault : http://www.francaislibres.net/liste/fiche.php?index=73978)